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Programme 2024
   

Portraits d'artistes

Références
Avec le support généreux de








Programme 2018
Du 6 au 25 Septembre 2018

« Une saison, trois séries » de Mathieu Salomon.

Venez nombreux nous rejoindre à la Fabrique du 222 (entrée par le couvent des Dominicains). 222, rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris.

Tous les jours de 7 heures à 20 heures.

Vernissage le 6 septembre, à partir de 18h30, au foyer du couvent (en bas des marches).
Soirée le 20 septembre, à partir de 18h30.
Présence de l'artiste aux évènements, les week-ends et sur rdv.
[Invitation]
Une saison avec Mathieu Salomon, un entretien recueilli par Cécile Guieux en juillet 2018.

© Mathieu Salomon 2018
© Mathieu Salomon 2018
Du 15 Mai au 5 Juin 2018

« Sources Colorées » de NANSKY.

Venez nombreux nous rejoindre à la Fabrique du 222 (entrée par le couvent des Dominicains). 222, rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris.

Tous les jours de 7 heures à 20 heures.

Vernissage le 17 mai, à partir de 18h30, au foyer du couvent (en bas des marches).
Soirée le 31 mai, à partir de 18h30.
Conférence de l’artiste le samedi 2 juin 2018 à 16h au foyer du couvent.

Présence de l'artiste aux évènements, les week-ends et sur rdv.
[Invitation] [Dossier de presse]

© NANSKY 2018
© NANSKY 2018
Du 16 Janvier au 11 Février 2018

« Éclosions » de Renata Charveriat.

Venez nombreux nous rejoindre à la Fabrique du 222 (entrée par le couvent des Dominicains). 222, rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris.

Tous les jours de 7 heures à 20 heures.

Vernissage le 18 Janvier, à partir de 18h30, au foyer du couvent (en bas des marches).
Soirée entre deux le 1er Février, à partir de 18h30.
Soirée de décrochage le 8 Février, à partir de 18h30.

Présence de l'artiste aux évènements, les week-ends et sur rdv.
[Invitation]

© Renata Charveriat 2017

Comment faire figurer la beauté du pays de ses origines, où elle n’y vit plus ? L’univers de la photographe Renata Charveriat n’est pas de représenter le monde visible mais de transmettre à travers son regard, l’aspect sensible des choses, de son environnement afin de rendre à la représentation, une nouvelle puissance. Elle s’écarte du paysage en sélectionnant un détail, où un excès de lumière peut annoncer le côté obscur de l’ombre.

Renata aime la lumière franche presque aveuglante tout en laissant une ombre au tableau si l’on veut jouer avec les mots. Cette part d’obscurité se révèle par instant pour être devinée ou parfois volontairement saisie, et visible comme celles des enfants, dans une cour de récréation.

La lumière embrase l’image et pousse volontairement les éléments à exploser mais tellement transformés qu’ils intriguent et questionnent : une nature luxuriante constitue l’essentiel, en apparence, car au-delà de ce qui est présenté, se cachent dans les jeux de plis, une musicalité dans les lignes et dans les rythmes. Dans les interstices, loin des falsifications, ce qui fait naitre ce qui est révélé par la photographe fait disparaitre la distance qu’elle entretient avec son port d’attache. Elle ouvre la porte à l’art de la périphérie et interroge les aspects hybrides. La photographe détourne et détoure les figures, hors de la ressemblance nette. Ses dernières séries photographiques sont conçues comme un outil pictural fort, porteur d’un mystère, poussant le regardeur à se mettre en mouvement comme l’effet du pan qui serait ces interstices, à peine dévoilés où l’on entend l’appel du pays : un détail entre deux univers, deux temporalités, d’une pliure de l’espace. Renata laisse hors champ de larges pans de la réalité : elle a choisi volontairement de ne montrer que l’adret, face éclairée de la montagne, le versant de l’histoire, liée à l’enfance sur une île au Brésil, qui bénéficie de la plus longue exposition du soleil.

Renata sème alors dans ses parties cachées, des indices qui germeront d’où Eclosions, titre de l’exposition, sorte d’éveil ou des bribes de réponses à une quête. Elle trouve alors dans l’usage de la photographie, un terrain favorable à son épanouissement. Ce terrain de jeux à l’évidence est l’ouverture à la maturité où chaque nouvelle expérience photographique balaie la question de l’enracinement pour des instantanés qu’elle tisse transversalement.

Ils en deviennent les traces d’un éternel recommencement.

Nathalie Gallon










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